#49–BRAIN FOG

brain fog brouillard mental sur fond orange avec une femme aux cheveux noirs bouclés nuage blanc sur la tête et barrettes en cercle de mise à jour

BRAIN FOG

Bonjour à tous !

Le brain fog, c’est comme si le cerveau restait bloqué au milieu d’un téléchargement. Ça tourne dans le vide.

Difficile de trouver une définition exhaustive de ce que l’on appelle le brain fog, ou le brouillard mental. Beaucoup décrivent ces symptômes de cerveau embrumé, incapable d’analyser clairement la réalité. On ne se sent pas dans son état normal, on est incapable de réfléchir et la mémoire nous joue des tours.

Dès l’apparition de la péricardite suite à une infection virale en 2018, j’ai eu des vertiges et des maux de tête, une brume épaisse a soudain recouvert mes pensées. Le brain fog s’est manifesté par des difficultés de mémorisation et de concentration, une fatigue immense et interminable, des flashes dans la tête au moment de l’endormissement et du réveil, des acouphènes incessants, etc. La liste des symptômes n’en finit pas.

La fatigue qui accompagne le brain fog est comme si le corps était devenu une batterie défectueuse qui ne se recharge plus.

J’avais déjà abordé le sujet dans l’article « LUNETTES DE SOLEIL » où j’expliquais que la lumière du jour m’obligeait à porter des lunettes de soleil, ce qui me semble être un autre symptôme du brain fog justement.

Il a fallu 3 ans et demi pour qu’un médecin me parle de brain fog et que je comprenne ce qui m’arrivait. Je crois que j’étais tellement atteinte que je ne me rendais pas compte. Ou j’étais tout simplement dans le déni de mon état.

J’ai fini par passer une IRM du cerveau, mais le neurologue n’a pas cherché plus loin et c’est contenté de vérifier s’il n’y avait pas de tumeur. Et pour le reste, il m’a, sans surprise, prescrit des anxiolytiques, que je n’ai pas pris, comme d’habitude…

Je récupère tout doucement mes fonctions neurologiques, mais les difficultés de concentration sont toujours bien présentes. Lire reste un exercice très difficile. Alors, je préfère les audio-livres.

C’est surtout la mémoire à court terme qui est touchée et qui m’inquiète. Vais-je récupérer ? C’est même la mémoire immédiate qui a des ratés. Par exemple, lors d’une conversation, j’oublie ce que mon interlocuteur vient de me dire dans les 30 à 60 secondes. Mon cerveau bogue complètement. Et si je demande à la personne de répéter, elle a l’impression que je ne l’écoute pas, ce qui est faux, hélas ! C’est très rapide : j’entends l’information, mais mon cerveau zappe et ne la mémorise pas. Le plus frappant, ce sont les lieux ou les dates. Des éléments simples mais précis qui m’échappent complètement.

Ce que je suis en train de faire peut également disparaitre de ma mémoire. Je suis constamment en train de faire un effort pour me souvenir de ce que je suis en train de faire ou ce que je dois faire. C’est vraiment la mémoire immédiate qui pose problème.

Moi qui étais super-multitâche, je ne peux plus faire qu’une chose à la fois, et encore, en faisant un effort de concentration. C’est effrayant, pour ne pas dire plus !!!

Je ne sais pas si cela peut aider quelqu’un, mais voici ce qui me semble avoir un effet positif pour contrer le brain fog pour moi :

·      Le glutathion : depuis que j’en prends, je vois une diminution de mes symptômes. Mais ils reviennent dès que j’arrête. Vous pouvez consulter l’article GLUTATHION pour en savoir plus.

·      Les exercices pour activer le NERF VAGUE (je vous renvoie à mon précédent article sur ce sujet).

·      L’écriture : cela me pose moins de problèmes que la lecture. Je suppose que ce n’est pas la même partie du cerveau qui travaille. Mais cela me demande toujours un effort de concentration anormal. Je considère, depuis le départ, la rédaction des articles de mon blog comme un exercice de rééducation pour mon cerveau. J’essaie de m’y tenir une fois par semaine. Je vais aussi essayer NANOWRIMO 2022 en novembre prochain. C’est un challenge qui vise à écrire 50.000 mots en un mois. Cela équivaut à 2.000 mots par jours, soit au minimum 2 heures de travail. Pour moi, vu mon état, c’est énorme. Mais c’est aussi un bon test pour voir si j’en suis capable et si mon état évolue.

·      Au niveau de l’alimentation : je dirais que moins de sucre et plus de protéines animales semble aider.

Les lacunes de la médecine sont immenses sur ce sujet. Bien sûr, tous ceux qui souffrent de brain fog se sentent concernés. Combien de temps est-ce que ça va durer ? Risque-t-on de garder des séquelles ? Est-ce que cela augmente les risques de maladies comme Alzheimer ou Parkinson ?

En attendant que la science progresse, je prends l’option de la rééducation. Je pense que ce qui compte, ce sont les connections neuronales et qu’il faut les entrainer pour les entretenir, comme on fait du sport pour entretenir ses muscles et ses articulations.

UPDATE 2024 : lisez également les articles #67-PREGNENOLONE - PARTIE 1 et #68-PREGNENOLONE - PARTIE 2

SE FIXER DES CHALLENGES, PETITS OU GRANDS, EST UN BON MOYEN DE PROGRESSER.

Péricordialement vôtre,

Vali

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