#68–PRÉGNÉNOLONE – PARTIE 2

PREGNENOLONE - PARTIE 2

Bonjour à tous !

Ceci est la seconde partie de mes articles consacrés à la prégnénolone. Si vous n’avez pas encore lu la PARTIE 1, assurez-vous de la lire avant de poursuivre.

A chaque nouveau traitement que je prends, je me dis que je vais guérir et que je pourrai l’arrêter quand mon corps sera enfin réparé.

Alors, comment ai-je arrêté la prégnénolone ?

J’ai été forcée d’arrêter de prendre de la prégnénolone quand je suis tombée à court. Comme c’est une préparation magistrale du pharmacien, il est nécessaire d’avoir une prescription de mon médecin. Mon rendez-vous le plus proche avait lieu 4 semaines plus tard. Alors, j’ai diminué les doses progressivement quelques semaines avant. J’en ai pris un jour sur deux pour économiser le plus possible. Mon espoir était de parvenir à m’en passer.

Trois semaines avant le rendez-vous, j’ai totalement arrêté. J’ai pensé que ce serait un bon test pour savoir s’il était nécessaire de continuer le traitement ou si je pouvais stopper.

La première semaine, je n’ai pas senti de symptômes particuliers. J’étais bien, juste un peu plus fatiguée.

Mais durant la deuxième et, surtout, la troisième semaine, mes symptômes ont flambé : flashes dans la tête, vertiges, extrême fatigue, difficultés de concentration et de mémorisation. C’était effrayant car toutes mes capacités sont indispensables pour pouvoir travailler et conserver mon emploi.

Les symptômes de la péricardite sont réapparus. J’ai cru que j’allais faire une rechute. Je me tordais de nouveau de douleur sur mon canapé. Et comme vous pouvez l’imaginer, le stress et l’angoisse d’une rechute de la péricardite n’arrangeaient pas mon état.

Sur ce constat, mon médecin m’a donné les prescriptions nécessaires pour reprendre le traitement, d’abord 50 mg, puis 25 mg en traitement de fond une fois que mon état était à nouveau stabilisé. Tous mes symptômes ont disparu en deux ou trois semaines.

C’est une expérience qui m’a, bien évidemment, déçue car je pensais être guérie et pouvoir m’en passer. Mais cet arrêt forcé m’amène à me poser beaucoup de questions sur les cas de péricardite, fatigue extrême, CL, EM, etc. Non que je connaisse les réponses, mais juste cette question : est-ce que certains ont essayé la prégnénolone ?

Actuellement, je prends chaque matin 50 mg de prégnénolone et mon état est stable. J’ai presque retrouvé une vie normale : je travaille (en télétravail), j’ai quelques activités le week-end. Je suis partie en vacances en Suisse une semaine et j’ai pu faire des petites randonnées faciles. Je me reconnecte à la nature.

J’ai parfois des grands moments de fatigue, mais si je me force à faire une sieste, le malaise se dissipe rapidement.

Il m’a fallu plus de 5 années pour trouver le médecin capable de me remettre sur pieds et de me rendre ma vie en apprivoisant mes douleurs et la fatigue pathologique.

Ma qualité de vie a grandement augmenté. Et s’il faut continuer la prégnénolone à vie ? Que sera, sera !

ETRE MISERABLE NE M’A PAS RENDUE PLUS FORTE

Péricordialement vôtre,

Vali

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