#65–2024 UPDATE

2024 UPDATE

Bonjour à tous !

Comment faire le point sur 2024 sans vous parler de 2023 ?!

L’année dernière fut un roller coaster, une période incroyablement intense.

En voici quelques morceaux choisis.

JANVIER

J’ai encore beaucoup de douleurs et de fatigue. Brain fog et difficultés de concentration continuent à m’obliger à adapter mes activités. Je poursuis le traitement mis en place en septembre, notamment des hautes doses de collagène marin.

FEVRIER

Je fais une synthèse de tous ce qui a pu m’aider le plus pour guérir. Je sais que, bientôt, je ne publierai plus. Je commence à prendre des contacts en vue de la reprise du travail. Les délais s’égrènent rapidement vers une mise à la retraite forcée, ce que je veux à tout prix éviter. Les premières nouvelles sont désastreuses : je suis dans une situation juridique particulière qui ne me donne droit à aucun soutien pour une reprise du travail. Une lacune de la loi qui me pénalise lourdement après 5 années de maladie.

MARS

J’engage la procédure de reprise du travail. Les médecins conseils ne me feront aucun cadeau. Je rassemble les rapports médicaux pour monter mon dossier. Cela m’épuise. Le combat me parait inégal. On me dit de ne pas m’inquiéter : « Tu demandes une reprise du travail, bien sûr qu’ils vont t’accueillir à bras ouverts ! » Je profite des derniers jours de calme avant la lutte pour me rendre à Paris remercier mes amis « anges gardiens » qui m’ont aidée et soutenue grâce à leurs conseils avisés. Ils ont mon éternelle gratitude et je ne pourrai jamais leur rendre la pareille. Ils m’ont sauvé la vie de mille façons possibles.

AVRIL

Je plaide ma cause devant les médecins conseils, qui me disent ouvertement qu’ils ne me soutiendront pas. La rencontre est ultra-violente, inhumaine, inégale. Il faut à tout prix tenir le choc de la pression, garder mon calme, ravaler ma colère. Je me suis battue pendant 5 années pour m’en sortir. Personne ne se mettra sur le chemin de ma réussite. Je ravale ma fierté pour me focaliser sur mon objectif. Dans l’attente d’une décision administrative, je me concentre sur ma guérison. Je suis hyper-stricte dans mes protocoles, mes promenades, mes exercices de concentration. Je peine à faire fonctionner mon cerveau plus d’une heure, et je crains de ne pas pouvoir tenir le coup lors de la reprise du travail. 

MAI

J’ai rendez-vous avec un nouveau médecin que l’on m’a recommandé. C’est une femme de mon âge et elle est super. Un autre ange tombé du ciel pour me protéger, littéralement au dernier moment. Elle prescrit des tests dont je n’avais jamais entendu parler : FUT2, prégnénolone, candidose. Le trauma médical est dur à supporter, mais il faut faire confiance, suivre son instinct, croire à sa chance !

JUIN

Le stress est au maximum car, malgré des démarches actives entamées en février, je n’ai toujours pas d’autorisation officielle pour la reprise du travail. J’envisage des recours en justice. Je me prépare mentalement à une bataille judiciaire. Je force la reprise même sans autorisation et j’obtiens un entretien avec les managers. Mon CV, mes compétences, ma réputation, ma détermination, c’est tout ce que j’ai. Je suis misérable, mais ma rage me porte. La décision sortira 2 jours avant la fin du délai (c’est-à-dire la mise à la retraite) : favorable à la reprise du travail, 4 mois à temps partiel progressif (le minimum légal, ils ne peuvent pas faire moins). Je négocie un aménagement en télétravail et un déménagement dans les 6 mois. Vous pouvez parier sur ma perte, je vous prouverai que vous avez tort !

JUILLET

Je reprends le travail à mi-temps médical en télétravail. Je commence un nouveau traitement avec, entre autres, la prégnénolone. L’effet est presqu’immédiat : je peux enfin me concentrer 2 à 3 heures d’affilée. Je fais de courtes sessions de travail et je dors souvent l’après-midi. Les maux de tête et les flashes disparaissent. Mon état s’améliore rapidement. Je suis enfin confiante : je vais gagner mon pari de reprendre le travail.

AOÛT

Je continue à mettre mes connaissances à jour, et je me vois proposer un nouveau job. Je dois donc aussi apprendre rapidement de nouvelles compétences qui sortent de mon domaine d’expertise. Je m’accroche au Radeau de la Méduse tout en dosant mes efforts. Il n’y a pas un jour facile.

SEPTEMBRE

Les derniers tests sont excellents, je suis sur la bonne voie. Je revois mon nouveau médecin et on prévoit un nouveau protocole. Mais je tombe malade. Le Covid m’a rattrapée, alors que j’avais réussi à l’éviter. Je reporte le nouveau protocole et je m’encourage à encaisser le choc. Je n’ai pas de jour de maladie et je suis encore à temps partiel médical. Je prends 3 jours de congé sur mon quota de vacances, puis je télétravaille en toussant de plus en plus.

OCTOBRE

La maladie a duré 8 semaines, reportant les recherches d’un appartement. Elle s’est terminée par une bronchite et un antibiotique puissant pour m’en débarrasser définitivement. Les tests sont catastrophiques. L’inflammation a flambé, le système digestif en a pris un sacré coup. Tout est à refaire.

NOVEMBRE

Déménagement et retour dans ma ville préférée. J’ai trouvé un merveilleux appartement, spacieux et lumineux. Parfait pour faire du télétravail et reprendre une vie sociale. Une chance inouïe ! Après 4 mois de reprise graduelle, je travaille à temps plein, principalement en télétravail. Les méthodes de travail postpandémie sont providentielles.

DECEMBRE

Des fêtes de fin d’année un peu mitigées. Je m’occupe de l’aménagement de l’appartement. J’en profite aussi pour me reposer et récupérer des efforts de cette année de retour à la vie active. Je suis épuisée.

Des procédures administratives, des nouveaux traitements, la reprise du travail, un combat contre le Covid, un déménagement. Autant de batailles que de victoires !

Mon rêve de reprendre une vie normale se met peu à peu en place. Les douleurs et la fatigue sont présents, mais gérables. La vie ne me fait pas de cadeaux. Néanmoins, je garde le sourire. Chaque jour de plus me rapproche de la fin de la maladie. Je suis prête pour que 2024 soit une grande année !

CROYEZ EN VOS REVES CAR ILS POURRAIENT BIEN SE REALISER !

Péricordialement vôtre,

Vali