#14–REGIME SANS LECTINES

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Régime sans lectines

Bonjour à tous !

Est-ce que vous avez déjà entendu parler des lectines ?

Savez-vous que les lectines contenues dans la nourriture peuvent provoquer de l’inflammation ?

Est-ce que vous envisagez la connaissance des aliments que vous ingérez comme une solution permettant de gérer la douleur ?

Je n’avais jamais entendu le mot « lectines » avant l’année dernière. Et la plupart des gens de mon entourage n’en ont jamais entendu parler.

J’étais donc un peu circonspecte quand j’ai appris leur existence et le fait qu’elles peuvent provoquer ou activer de l’inflammation dans le corps.

La péricardite est une maladie inflammatoire et la façon dont le corps gère la digestion de certains aliments peut aggraver la douleur et les crises.

J’ai alors mené mes propres investigations et voici ce que j’ai découvert.

On trouve des lectines un peu dans tous les aliments, mais certains en contiennent des quantités si importantes qu’ils peuvent augmenter l’inflammation et provoquer des crises de douleurs.

J’avais parfois eu des crises de douleurs pendant un ou plusieurs jours sans comprendre pour quelle raison, tout d’un coup, mon état de santé se dégradait.

J’ai commencé à investiguer sur les aliments que je venais d’ingérer pour voir s’il y avait effectivement un lien entre les lectines et les crises de douleurs.

Et à ma grande surprise, ce fut le cas !

J’ai eu de telles crises de douleurs après avoir mangé des légumes aussi anodins que les aubergines, les germes de soja, les haricots verts, les petits pois, pour ne citer que quelques-uns, mais les plus significatifs pour moi. Les crises de douleurs apparaissent entre une demi-heure et deux heures après le repas, et peuvent durer un, deux ou trois jours (en particulier si je mange les restes d’un repas le lendemain… Eh oui, on apprend souvent de ses erreurs !).

J’ai donc appris à les éviter. Vous trouverez aisément des listes d’aliments contenant le plus de lectines. Pour certains, j’ai constaté un effet inflammatoire. Pour d’autres (comme les pommes de terre, par exemple), je peux me contenter d’en limiter la consommation pour éviter les effets néfastes.

J’ai dû éliminer certains de mes légumes préférés (les aubergines, les haricots verts), de sorte qu’une nouvelle question s’est rapidement posée : que manger ? Que reste-t-il quand on doit éliminer tant d’ingrédients ?

J’ai dû faire preuve de créativité culinaire et d’esprit d’aventure pour trouver de nouvelles recettes, de nouveaux aliments. J’ai ainsi découvert les racines de persil et les yacons. J’ai mangé plus souvent des endives et des betteraves rouges. Et je me suis réjouie du fait que les carottes, les brocolis et les choux en général (choux verts, choux blancs, petits choux de Bruxelles,…) peuvent continuer à faire partie de mon menu.

Lors de la prochaine crise de douleurs inexpliquée, peut-être regarderez-vous ce qui garnissait votre assiette d’un autre œil ?

C’est davantage un processus d’essais et erreurs. Gardez à l’esprit que nous sommes tous différents. Nos organismes sont différents et tolèrent ou non certaines substances. Ajuster son régime alimentaire en fonction des réactions de son corps est donc une affaire très personnelle. Cela nécessite du temps et beaucoup d’investigations pour connaître les besoins spécifiques de son corps.

Comme toujours sur mon blog, je vous fais part de mon expérience et de mes constatations, espérant que cela puisse aider des personnes qui rencontrent les mêmes difficultés que moi. Mais rien de ce que j’écris n’est couvert par des recherches « scientifiques ». Je ne suis pas une experte en nutrition, et je ne travaille pas dans le milieu médical. Ceci n’est que mon point de vue à un moment donné. Autrement dit, à chacun de faire ses propres recherches et expérimentations. Il y a suffisamment de ressources sur internet et dans les librairies. Adressez-vous aux personnes compétentes ! Je vous souhaite d’en rencontrer le plus possible sur votre parcours de guérison. Parfois, on ne sait dans quelle direction chercher des solutions et j’espère que ce petit article vous apportera un peu d’aide dans votre lutte pour retrouver la santé.

COURAGE À VOUS QUI VOUS BATTEZ CONTRE UNE MALADIE CHRONIQUE !

Péricordialement vôtre,

Vali

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