#30–SOULAGEMENT

Soulagement

Bonjour à tous !

Avez-vous déjà entendu cette citation de l'auteure Adriana Trigiani :

"Le soulagement est une émotion merveilleuse, très sous-estimée."

Je l'ai entendue pour la première fois cette semaine et quelque chose a cliqué dans ma tête.

Nous prêtons tellement attention aux émotions négatives. Douleur, chagrin, peine, tristesse. Et, du moins pour moi, il peut être difficile de se concentrer sur les bonnes choses de la vie, surtout avec une maladie très débilitante. Pourquoi est-ce si difficile ? Nous avons tendance à chercher des solutions pour fixer ou protéger notre vie, n'est-ce pas ?! C'est ce qu'on appelle l'instinct de survie. Et si nous pouvions simplement nous sentir libres et paisibles ?

Le soulagement, ce sont des journées ensoleillées au printemps après un hiver sombre et froid.

Le soulagement, c’est revenir dans ma zone de confort après une journée stressante.

Le soulagement, c’est s'endormir et finalement cesser de ressentir la douleur.

Le soulagement, c'est regarder en arrière et reconnaître que mon corps est moins douloureux qu'avant.

Le soulagement est le lien entre le corps et l'esprit, la tristesse et la joie, l'espoir et la victoire.

Vous avez besoin de compassion pour comprendre et ressentir du soulagement dans votre vie.

C'est une situation de ying et yang, venant du négatif vers le positif. C'est pourquoi il est si sous-estimé, à mon avis. Ce n'est pas du capacitisme car cela nécessite vraiment et véritablement de se confronter aux moments les plus sombres de notre vie.

Il est difficile de comprendre le soulagement à cause d'un manque de compassion. Il faut être à l’écoute du passé pour apprécier le soulagement. C'est une émotion pure et un signe d'authenticité et de maturité. Cela demande du temps et des efforts pour surmonter les obstacles.

Le soulagement est mon objectif. Je n'en suis pas encore là. Je suis toujours très malade. Mais je peux ressentir des petits soulagements quand j’observe mes progrès et je suis reconnaissante du chemin parcouru.

Je prépare même mon futur soulagement, imaginant la façon dont je pourrais le célébrer. Par exemple, je ne me coupe plus les cheveux en attendant le jour de ma guérison. Je serai tellement heureuse de me faire couper les cheveux pour célébrer ma délivrance de la maladie.

Soulagement, délivrance, libération. Il est important de prendre conscience de cette émotion chaque fois que c’est possible et d’apprécier tous les efforts qui ont été faits. Et puis, tourner la page, sans ressentiment ni frustration, pour pouvoir se regarder vers l’avenir.

Si les gens pouvaient écouter et être plus compréhensifs, il y aurait plus de compassion et plus de soulagement bénéfique pour tout le monde.

ASSUREZ-VOUS QUE VOTRE COMPASSION VOUS COMPREND VOUS AUSSI.

Péricordialement vôtre,

Vali