#39–MALADIE DE LYME

Lyme  et feuille stylisée sur fond de feuilles vertes

Lyme

Bonjour à tous !

Dans l’article de cette semaine, je vais essayer de trouver les mots justes pour parler de la maladie de Lyme.

C’est un sujet tellement controversé, qui implique tant de souffrance et de désespoir. C’est pour cela qu’il me semble si délicat. On parle peu ou pas de la péricardite. Mais que dire de Lyme ?! Comment est-il possible que la vérité ne parvienne pas à se faire entendre ?

Très humblement, je ne peux que raconter mon histoire et ainsi apporter ma petite pierre à l’édifice.

Ma péricardite a commencé fin mars 2018 et, comme je ne guérissais pas malgré les traitements (colchicine et Ibuprofène), un cardiologue m’a envoyé chez un virologue qui m’a fait une série de tests sanguins assez poussée visant à rechercher les causes de la péricardite récurrente. Je ne m’étendrai pas sur les détails techniques, mais il est possible de chercher dans ces tests sanguins les anticorps liés à des virus (tels que le SIDA, Epstein Barr, cytomégalovirus, herpès, hépatite), et des indices d’auto-immunité (lupus, maladie familiale méditerranéenne) qui sont liés aux cas complexes de péricardites.

C’est dans ce cadre qu’un premier test s’est avéré, dans mon cas, positif pour la maladie de Lyme. Toutefois, le virologue a souhaité faire vérifier l’échantillon, et m’a ensuite annoncé que le second test était négatif. On était alors en décembre 2018 et j’étais plutôt contente de cette bonne nouvelle. Je pensais guérir rapidement de ma péricardite puisqu’aucune cause sous-jacente n’avait été décelée par ces tests.

Mais les mois ont passé, et près de 2 ans plus tard, en 2020, j’ai consulté un médecin spécialisé pour la maladie de Lyme et qui, au vu de mon état et mes rapports médicaux, me demanda ce qu’il en était de Lyme. Comment avais-je été soignée ? La piste n’avait pas été poursuivie, malgré la récurrence de ma péricardite et l’absence d’autres causes expliquant mon état (extrême faiblesse, brouillard mental, etc).

Il a refait des tests sanguins pour la maladie de Lyme, qui se sont avérés positifs. J’ai alors commencé un traitement spécifique à base de teintures mères (Cardère, Artémisia et Renouée du Japon) prises en combinaison alternée et en rotation sur 4 semaines. La mise en place de ce traitement a pris plus de 6 mois et ce, à cause des réactions d’Herxheimer qui m’ont obligée à augmenter très progressivement les doses.

Dans un premier temps, les effets ont été si violents que le médecin m’a demandé d’arrêter le traitement pendant 15 jours. Ensuite, j’ai très lentement introduit un produit après l’autre et augmenté les doses en appliquant la progression que j’explique dans mon article sur la règle des 21 jours auquel je vous renvoie.

La détox est aussi très importante et j’en ai déjà parlé dans un autre article : teinture mère de Chardon Marie, bains au sel d’Epsom, charbon actif, tisane d’ortie. J’ai fait une réaction allergique à la chlorella, mais certains l’utilisent.

Tous les 3 ou 4 mois, je fais des tests pour voir l’état des reins, du foie et des intestins, car ces produits peuvent avoir une toxicité importante. Soyez toujours attentifs au suivi médical lorsque vous suivez de telles cures car les toxines libérées par la mort des bactéries peuvent être destructrices pour les organes qui nettoient notre organisme.

Petit à petit, je vois une amélioration. Dès le départ, mon médecin m’a avertie de cela pouvait prendre 2 ans, et c’est sans doute un minimum, car j’étais infectée depuis plusieurs années avant de commencer le traitement.

Avant d’être malade, je faisais énormément de sport. En particulier, je courais 3 à 4 fois par semaine dans les bois. Cela fait donc sens pour moi que j’ai été infectée par la maladie de Lyme avant d’avoir le coronavirus (SARS début 2018) comme j’en ai parlé dans mon précédent article de blog.

J’ai probablement été infectée par Lyme en 2016 ou 2017. Vers le mois de juin 2017, j’étais si épuisée que j’ai dû passer à un régime de travail à 4/5e temps. C’était déjà un signe de la maladie de Lyme, mais je ne l’ai pas compris à ce moment-là. Ensuite, durant l’hiver 2017-2018, j’ai eu 3 maladies d’origine virale avec prises d’antibiotiques, ce qui n’était pas normal pour moi qui n’était jamais malade.

Je faisais attention à mon alimentation, je ne fumais pas, je pratiquais du sport. J’avais l’impression de faire tout ce qu’il faut pour rester en bonne santé.

Je pense que la combinaison d’un coronavirus avec des bactéries, comme la borrelia qui cause la maladie de Lyme, peuvent vraiment détraquer le fonctionnement de plusieurs organes : cœur, péricarde, cerveau, système immunitaire, système digestif,…

Il m’a fallu plusieurs années pour le comprendre par moi-même. Car la médecine actuelle n’est pas prête pour cela, hélas !

J’ai entendu toutes sortes de choses sur la maladie de Lyme, allant de « Ca se soigne en quelques jours avec des antibiotiques » à « Il n’est pas mort d’une maladie de Lyme non soignée, mais de la maladie de Charcot ».  Un cardiologue m’a dit : « Oh ! Vous pouvez être tranquille ! Arrêtez tous ces traitements ! La maladie de Lyme n’existe pas ! »

La maladie de Lyme est sans doute une des maladies les plus méconnues et les malades sont sans cesse victimes de gaslighting médical.

J’espère voir un changement, pour moi et pour tous les autres malades, car il m’est très douloureux de voir souffrir autant de personnes sans que le moindre geste ne soit fait pour les aider à guérir.

VOUS MÉRITEZ DE RETROUVER LA PAIX AUJOURD'HUI.

Péricordialement vôtre,

Vali

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