#62–BONJOUR PARIS
Bonjour à tous !
Je ne me prête pas souvent à cet exercice, mais voici quelques nouvelles de moi et de l’évolution de la maladie.
La semaine dernière, je suis partie 3 jours à Paris. Seule, j’ai pris le train pour y rejoindre des amis qui me sont très chers. Des amis qui n’ont jamais cessé de me soutenir et de m’encourager, qui croient en moi et en ma guérison. Je leurs serai éternellement reconnaissante pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Et surtout, je les admire pour leur humanité, leur intelligence et leur générosité.
Je suis tombée malade en mars 2018, et c’est en octobre 2018 que j’avais promis à mes amis de leur rendre visite à Paris dès que mon état le permettrait. Je pensais que ce serait au printemps 2019, mais ce voyage n’a cessé d’être reporté car j’en étais tout simplement incapable.
Mon état s’est grandement amélioré depuis 6 mois, et j’ai pu entreprendre ce premier voyage seule fin mars 2023.
Certes, ce n’était pas des conditions idéales compte tenu des grèves et manifestations actuellement en cours à Paris.
Mais Paris sera toujours Paris. Magique et magnifique, historique et élégante. L’ambiance des petits bistrots, l’émerveillement suscité par les musées et expositions, le ravissement de vivre pour quelques jours la vie « trépidante » (pas trop quand même !) d’une parisienne.
Que de beaux souvenirs vécus à Paris !
La ville a changé. Énormément de cyclistes (sans casque de protection sur la tête), des touristes qui portent de bérets colorés et se prennent en photo devant la tour Eiffel les bras chargés de fleurs, des trottinettes électriques sur les trottoirs. Mais l’accent parisien flotte toujours dans les rues de la capitale comme un chant léger et insolent.
Beaucoup de repos au programme de mes journées. J’ai quand même pu visiter l’exposition Kimono au musée du quai Branly à deux pas de la tour Eiffel, assister à une conférence et me promener le long des allées du Champs de Mars et aux alentours du Grand Palais Éphémère. Parcourir la ville lumière en taxi sous le soleil du printemps après 5 années passées cloîtrée chez moi avait ce petit goût spécial des jours de victoire.
Au final, beaucoup de fatigue, mais pas trop de douleurs. J’ai pu modérer mes efforts, y compris en visitant l’exposition Kimono qui offre des sièges d’où admirer les vêtements de toute beauté qui y sont présentés.
C’est un vrai succès et je sens que mon état évolue favorablement. Je me rapproche d’un retour à la vie normale, ce qui m’apporte énormément d’espoir de pouvoir à nouveau voyager et entreprendre de nouvelles activités de loisirs.
Il aura fallu attendre 4 ans et demi pour enfin pouvoir réaliser ce voyage à Paris qui me tenait à cœur. Des journées magiques et ressourçantes.
La maladie a souvent le goût amer de la défaite. Des moments comme ceux-ci ont la saveur et la douceur des jours de fête et de victoire.
CÉLÉBREZ CHAQUE PETITE VICTOIRE, MES AMI.E.S !
Péricordialement vôtre,
Vali