Bonjour à tous !

Avant d’être malade, je n’avais jamais entendu parler des mitochondries ou du glutathion. Les deux sont pourtant essentiels à notre bonne santé.

Leur présence et leur bon fonctionnement ont une certaine importance…

Le glutathion est un antioxydant produit par notre corps. Il est l’une des substances les plus puissantes dont nos cellules et organes ont besoin.

Les mitochondries se trouvent à l’intérieur de nos cellules auxquelles elles fournissent l’énergie dont elles ont besoin pour assurer leur survie et leur bon fonctionnement.

Si notre organisme ne produit plus suffisamment de glutathion, les mitochondries puis les cellules seront submergées par les radicaux libres qui vont les endommager.

Des études montrent que le SARS-CoV-2 peut dérègler les mitochondries. Cela lui permet d’échapper au système immunitaire, tout en provoquant une augmentation de l’inflammation.

1/ Tester son taux de glutathion

Comment savoir si vous manquez de glutathion ?

Vous pouvez faire tester votre taux de glutathion par une prise de sang. Votre médecin pourra tester « Glutathion total » et « Glutathion réduit », qui sont 2 valeurs très différentes.

2/ Supplémentation en NAC

Le NAC (N-acétylcystéine) est un précurseur du glutathion qui peut être pris en complément alimentaire.

Attention, toutefois, à ne pas l’associer à la colchicine dont il est un antidote (et qui est souvent donné en traitement de la péricardite).

La supplémentation en NAC est efficace si l’organisme à une bonne capacité à synthétiser le glutathion à partir des matières premières. Cette capacité diminue avec l’âge et certaines maladies.

Dans mon cas, j’ai attendu de stopper la colchicine pour essayer le NAC. Il y a eu un léger mieux au début. Toutefois, au bout de plusieurs mois, mon taux de glutathion total continuait de diminuer et mon niveau d’énergie était toujours très bas. Ce n’était clairement pas suffisamment efficace.

3/ Supplémentation en glutathion

Si le NAC ne permet pas de remonter le glutathion total, il est également possible de se supplémenter en prenant du glutathion liposomal qui est du glutathion réduit sous une forme hautement assimilable.

J’ai commencé le glutathion de Thérascience, et je vais maintenant essayer le glutathion liposomal de DYNVEO.

Mon taux de glutathion total commence à remonter mais je suis toujours en carence. Le glutathion réduit, dont est composé le complément que je prends, est quant à lui bien remonté. Cela montre la différence entre les deux valeurs que l’on peut tester dans la prise de sang, surtout quand on se supplémente.

Mon niveau d’énergie a significativement augmenté. La fatigue reste très présente malgré tout, mais il y a un mieux dans mon état général. Le brain fog (brouillard mental), les maux de tête, les vertiges et les flashs dans la tête ont bien diminué et sont devenus plus supportables. J’observe une meilleure concentration et une meilleure résistance.

Au début de la prise de glutathion liposomal, les variations de mon état étaient importantes entre les jours avec et sans glutathion. Je le prends 4 ou 5 jours par semaine. Peu à peu, mon état et mon niveau d’énergie se stabilisent même si je ne prends pas de glutathion pendant un jour ou deux.

Les douleurs de la péricardite ont diminué, mais cela peut aussi être l’effet des autres compléments alimentaires et traitements. Néanmoins, je pense que c’est un tout et que la prise de glutathion joue un rôle dans l’amélioration de ma péricardite également.

Ces quelques informations ne constituent pas un avis médical. Consultez toujours votre médecin traitant avant de prendre un complément alimentaire comme le NAC ou le glutathion liposomal.

Mon but n’est pas d’écrire un article scientifique, mais uniquement de relater mon expérience d’une péricardite post-virale.

RESTEZ A L’ÉCOUTE DE VOTRE CORPS ET DE VOTRE INSTINCT.

Péricordialement vôtre,

Vali