Bonjour à tous !

Il y a longtemps que j’ai envie de parler de yoga et de méditation sur ce blog, et je vous propose donc une nouvelle série « YOGA ».

Chaque article du blog est référencé dans une catégorie (ou série) qui s’affiche près du titre, et j’ajoute aussi des tags à la fin du texte. Si vous cliquez sur un de ces mots (par exemple, « FOOD »), cela vous donne accès à une liste d’articles répertoriés sous cette catégorie ou tag. Cela facilitera votre recherche des articles qui vous intéressent.

Je souhaite donc aborder des sujets qui parlent de yoga et de méditation du yoga. Je m’adresse sans doute plutôt à ceux et celles d’entre vous qui sont déjà pratiquants du yoga et de la méditation.

Pour que les choses soient claires d’entrée de jeu, je ne considère pas du tout que le yoga soit un moyen de soigner une péricardite ou une maladie chronique. Cela peut éventuellement aider à se sentir mieux, à déstresser, à trouver des moments de détente, ce qui peut être un plus pour la santé mentale. Mais définitivement, je ne crois pas que le yoga puisse être une cure.

Je fais du yoga depuis très longtemps. J’ai suivi une formation de professeur de yoga traditionnel pendant de nombreuses années, et c’est cette expérience que je souhaite partager. Le yoga fait partie de ma vie depuis si longtemps et je suis reconnaissante d’avoir cette ressource maintenant que je suis malade.

Il existe différentes sortes de méditation, et même différentes sortes de yoga. En ce qui me concerne, je n’ai étudié que le yoga traditionnel dans la lignée de Krishnamacharya et de T.K.V. Desikachar (pour ceux qui veulent situer) et je propose dès lors d’aborder certains aspects techniques ou plus philosophiques car ce sont des sujets qui me passionnent. Ne vous étonnez donc pas de trouver des mots en sanskrit par-ci par-là dans le texte. 

J’essaie de simplifier au maximum ma pensée, car je sais que, quand on est malade, on n’a certainement pas envie de se prendre la tête avec des concepts compliqués. J’espère que cela vous sera utile.

La méditation m’a toujours beaucoup intriguée et je commence cette série en vous parlant de 3 fondamentaux de la méditation du yoga traditionnel.

1/ L’OBJET DE MEDITATION EST TOUJOURS POSITIF

Porter son attention sur un objet de méditation est un choix conscient qui se fait AVANT de méditer.

Le but de la méditation est de clarifier l’esprit et d’absorber les qualités positives de l’objet de méditation afin qu’il nous aide à devenir une meilleure version de nous-même 

Puisque notre esprit va absorber les qualités de l’objet que l’on choisit, il est très important que cet objet soit positif.

Par exemples, la flamme d’une bougie, un arbre, un éléphant, sont des objets de méditation intéressants. Choisissez ce que vous voulez pourvu que ce soit positif. Toutefois, traditionnellement, l’objet de méditation ne peut pas être un être humain. 

On ne peut pas méditer sur ses problèmes car ce serait un objet négatif.

Par contre, la méditation va avoir un effet sur la façon dont on va aborder nos problèmes en nous apportant un autre point de vue.

En clarifiant le mental, la méditation nous permettra peut-être de trouver une solution à laquelle on n’avait pas encore songée.

Il ne faut donc pas confondre l’objet de méditation et les effets de la méditation sur notre mental. En clarifiant notre mental, la méditation améliore nos capacités à analyser et à répondre à une situation problématique.

2/ LA RESPIRATION EST ESSENTIELLE, LEGERE ET PRESQU’IMPERCEPTIBLE

Le yoga est une discipline mentale (et non une sorte de gymnastique). Les postures (ASANA) et le travail de la respiration (PRANAYAMA) sont des préparations à la posture assise et à la méditation. Ils sont aussi importants dans la méditation à proprement parler.

La méditation (DHYANA) est le véritable but de la pratique de yoga.

La préparation consiste à faire des postures pour mobiliser le corps avant de maintenir une posture assise prolongée pour méditer (ce qui est assez contraignant pour le corps). Le contrôle de la respiration (PRANAYAMA) permet de focaliser le mental afin qu’il cesse de se disperser. Il permet aussi, dans la phase préparatoire, d’oxygéner et de détoxiner le corps.

Pour rentrer en méditation, il faut diminuer le souffle en respirant par le nez. Il n’y a alors qu’un petit filet d’air qui passe, le souffle s’allonge et la respiration est presque imperceptible pour les autres. Il faut, en effet, un certain niveau de gaz carbonique dans le sang, comme pour s’endormir, d’où l’importance d’une bonne oxygénation préalable (pour ne pas s’endormir justement).

3/ N’OUBLIEZ PAS LA CONTRE-POSTURE

Comme pour toute posture de yoga (ASANA), il faut faire une contre-posture adaptée après la méditation (DHYANA).

Dans le yoga traditionnel, la contre-posture sert à éliminer les effets négatifs d’une posture tout en conservant ses effets positifs.

Il en va de même pour la méditation. Il faut éviter de sortir de manière abrupte de l’état méditatif. La contre-posture peut prendre différentes formes. 

Réduire la force de l’objet de méditation avant d’ouvrir les yeux. Reprendre peu à peu conscience de l’environnement qui nous entoure (les sons, les odeurs, le ressenti). Ouvrir les yeux, puis s’étirer en respirant profondément. Prendre un temps de réflexion pour noter dans un carnet ses pensées juste après la méditation est aussi une forme de contre-posture. Le tout étant de revenir à la réalité petit-à-petit, en prenant le temps de faire une transition.

EN CONCLUSION

Il y a trois phases dans la méditation :

·      Choisir un objet de méditation positif.

·      Méditer sur cet objet.

·      Intégrer et ne faire plus qu’un avec l’objet de méditation.

L’intégrer au sens figuré évidemment ! Cela signifie en absorber les qualités positives (la force, la stabilité, la lumière, la chaleur, la sagesse, etc).

La méditation est un mode de fonctionnement particulier du cerveau dont on peut apprendre les clés d’accès. Plus on pratique, plus la dextérité du cerveau à se mettre en état de méditation augmente et est facilitée.

Ces principes fondamentaux font partie d’un enseignement avancé du yoga traditionnel, mais même pour des débutants, il est important de connaître les bases. Ne vous inquiétez pas trop si tout cela ne fait pas sens au début. Retenez uniquement les grandes lignes pour l’instant, et plus tard, quand vous évoluerez dans votre pratique, cela fera sens, tout naturellement.

CHAQUE CHOSE EN SON TEMPS. APPRECIEZ JUSTE LE CHEMIN DE LA VIE.

Péricordialement vôtre,

Vali